Comme le précise la présentation de notre petit espace d’écriture, notre exploration culturelle européenne s’appuie, en partie, sur les écrits de Jean-François Beauchemin. Ce travail de rapprochement sera élaboré plutôt en fin de parcours, lorsque les étudiantes auront pu se submerger l’esprit dans une masse de renseignements et d’éblouissements et ainsi laisser foisonner leur imagination. Néanmoins, nous avions, dès les premiers pas de ce voyage, décidé de forcer la rencontre culturelle. Nous sommes donc venus ici avec en poche quelques livres de Beauchemin, que nous avions prévu offrir à ces quelques acteurs littéraires – écrivains et éditeurs, comme nous avides de littérature – que nous allions rencontrer.
Il était essentiel pour nous, après avoir côtoyé Beauchemin pendant deux ans par le biais de son œuvre, de semer, bien humblement, ici en Europe ses mots, ses romans. Certes, les éloges qui ont accueilli Le Jour des Corneilles, publié aux Allusifs, ont permis à Beauchemin de se faire connaître ici, particulièrement en France. Cette reconnaissance nous semble malgré tout plutôt timide, et nous avons décidé de tenter de participer à son élargissement.
Ainsi, nous avons remis à Luc Baba un exemplaire de Ceci est mon corps, à Franck Andriat un exemplaire de La Fabrication de l’aube et à Muriel Molhant, de chez Mijade, un exemplaire de Garage Molinari.
M. Andriat a déjà honoré notre présent et nous a transmis les commentaires suivants :
« Merci aussi pour la gelée d'érable. Un délice ! Et pour ce texte poignant de Jean-François Beauchemin, «La fabrication de l'aube». Un récit qui touche notre profondeur, nos interrogations, nos angoisses. Une écriture superbe pleine d'élan et de frémissement. »
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